Les maires écologistes demandent au Premier Ministre une réponse sociale immédiate ! 
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« Élus locaux, élues locales, nous sommes en première ligne pour faire face à la crise sociale qui, déjà présente, prend une ampleur dramatique avec la crise sanitaire. »

C’est ainsi que s’ouvre la lettre que les maires écologistes de 8 grandes villes (Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Grenoble, Besançon, Poitiers et Tours) et les deux président.es de métropole ont adressée aujourd’hui à Jean Castex pour demander à l’État qu’il tienne ses engagements en matière d’hébergement d’urgence, d’aide alimentaire et de lutte contre la précarité. 

La lettre poursuit : « Face à l’impact socialement très inégalitaire de la COVID19, protéger les plus fragiles, mettre en œuvre une solidarité véritablement inconditionnelle, est une priorité, et une urgence ».  La crise sanitaire que nous traversons débouche sur une crise économique et sociale de grande ampleur. Le récent rapport du Secours Catholique est en effet venu confirmer la tendance qui se profilait : la France pourrait franchir la barre des dix millions de pauvres en 2020, soit une personne sur six. La Fondation Abbé Pierre a également alerté sur l’explosion du nombre de personnes sans domicile fixe en France : environ 300 000 à l’heure actuelle, le double du chiffre de 2012.

Rappelons que le virus s’attaque principalement aux personnes les plus vulnérables : les personnes âgées, les jeunes, les familles dépendant des emplois précaires, etc. Les maires écologistes ont mis en place de nombreux dispositifs d’urgence pour répondre à la détresse sociale à laquelle ils sont confronté.es sur leurs territoires. Ils et elles ont pris leurs responsabilités et attendent de l’État qu’il prenne les siennes.  

Europe Écologie Les Verts soutient la demande de ces maires qui attendent du gouvernement des mesures à la hauteur de la crise sociale que traverse le pays. Un changement d’échelle est désormais nécessaire : « A crise inédite, moyens inédits : pour agir, Monsieur le Premier Ministre, nous avons besoin de moyens réellement à la hauteur des enjeux. »